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Nous cherchons à rassurer notre mental, qui dans une telle décision, nous met à rude épreuve, qui dans la vie aura un impact plus conséquent, en fonction de la manière dont on y met de l’importance.

Un choix ne sera jamais évident, il vient avec des épreuves, quand bien même, si ce choix est un choix qui a pour but de changer la vie du protagoniste. On ne nous apprend pas, qu’une épreuve a pour seul but de nous faire grandir, d’assumer ce qui fait de nous des êtres humains.

Alors pourquoi prendre une décision revient toujours à la lourde tâche de douter de nous-même, de venir balayer des vies qui semblaient, jusque-là si bien modeler ? Si nous prenons les choses à l’envers, sans ses choix et ses épreuves, pouvons-nous apprendre de nous-même, nos limites, nos faiblesses ? La vie n’est-elle pas une aventure pour nous en apprendre d’abord sur nous-même, pour la transformer vers ce que l’on attend Réellement d’elle ?

Pour cela, il faut du courage, pour comprendre que la direction que l’on a pris n’est pas la bonne, et que les choix qu’il nous reste à faire, ne sont pas simplement là pour réajuster une vie qui nous conduit vers un but sombre, mais un apprentissage de nous-même, avec indulgence et bienveillance. On ne nous apprend pas à se pardonner des mauvais choix, car il n’y a jamais un mauvais choix dans le fond. On apprend des erreurs, et seulement des erreurs. Elles peuvent faire souffrir, elles peuvent nous faire douter, elles peuvent obstruer la vérité, mais elles ne sont jamais mauvaises. Quand tout va bien qu’il n’y a ni doute ni jugement sur nos vies, on ne se questionne pas de savoir si nos choix, nos actes nous emmènent là où l’on veut vraiment être. Se connaître peut devenir une épreuve, si à chaque fois que l’on fait un pas, nous jugeons, en commençant par soi-même. Le courage ne vient pas du fait que l’on prenne ce choix, mais d’assumer ce choix malgré les désaccords que cela amène dans notre existence. Il est important de se rappeler ou nous plaçons notre cœur dans les moments où ces choix font resurgir les blessures du passé, les blessures d’une insécurité qui domine l’existence de l’humanité, nous enfermant dans des vies qui ne reflètent pas ce que l’on est. Le courage commence par accepter que les changements viennent avec beaucoup d’adversité, seulement pour nous amener à faire les bons choix.

Vivre une vie à laquelle on aspire n’est jamais simple, car la société nous oriente vers une vie pour y faire éteindre une partie de nous-mêmes, là où les épreuves veulent les mettre en lumière.

Nous M’aime est la plus grande partie de soi qui devrait avoir de l’importance pour Nous et non pour les autres. Quel est le plus grand risque dans UNE vie, de s’oublier ? où de se fondre dans cette société ?